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L’anamnèse

L’anamnèse est la première étape de la consultation. Elle intervient rapidement après avoir fourni à l’ostéopathe les informations d’usage (nom, prénom, coordonnées, éventuellement profession et date de naissance).

 

En réalité, lorsque la personne s’assoit, l’ostéopathe a déjà observé le patient lors de son déplacement dans la salle d’attente et la façon dont celui-ci s’est assis. Cette subtile attention permet dans certains cas de fournir des éléments qui permettent au praticien de se faire une idée sur :

 

  • le motif de consultation ;
  • les pertes de mobilité éventuelles

 

Intervient donc l’anamnèse qui est l’interrogatoire. C’est dans cette première étape que le patient va faire part de son motif de consultation.

 

Le patient expose son problème et le thérapeute lui pose toutes les questions nécessaires pour lui faire préciser la nature de celui-ci :

  • où au niveau du corps ;
  • quand cela se manifeste-t-il (en continu, par périodes, si oui lesquelles, etc.) ;
  • est-ce la première fois que ce problème apparaît ;
  • qu’est-ce qui permet de le soulager ;
  • qu’est-ce qui, au contraire, l’aggrave ;
  • y a-t-il des antécédents familiaux ;
  • y a-t-il des événements particuliers pouvant expliquer l’origine du problème, etc.

 

Si le patient dispose d’examens médicaux (analyses de sang, radiographies, IRM, scanner, etc.), l’ostéopathe demandera à les voir. Ces examens peuvent parfois fournir de précieuses informations.

 

L’ensemble de ces questions est assez classique d’un point de vue médical.

 

  • Cela permet de bien cerner le problème.
  • Là où l’anamnèse de l’ostéopathe se distingue de celle du médecin traditionnel, c’est dans la seconde partie qui vise à repérer tous les symptômes annexes qui ne sont pas directement liés au motif de consultation.

 

L’ostéopathe se renseignera de façon générale sur les trois sphères (ostéo-articulaire, viscérale et crânienne) en tenant compte des éléments de réponses fournis lors de la première partie de l’anamnèse.

 

  • Le thérapeute affine ainsi son pré-diagnostic et se fait une idée de plus en plus précise des zones à aller investiguer par la suite, lorsqu’il posera les mains sur son patient.
  • Dans la pratique, ces deux temps sont confondus et ils ne sont pas aussi clairement distincts l’un de l’autre.

 

Remarque : si la consultation concerne un bébé, l’anamnèse sera bien sûr très différente.